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 la france coupee en deux par la peur

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FAHDLAN
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MessageSujet: la france coupee en deux par la peur   la france coupee en deux par la peur EmptyMer 7 Fév 2007 - 12:51

L’immigration et l’Islam en France (1ère Partie)

par Benkoula Sidi Mohamed El-Habib Architecte Et Docteur En Urbanisme. Maître-Assistant A l’Institut d’Architecture d’Oran (UST
Les populations maghrébines ont commencé à affluer massivement en France à partir des années 1950, elles constituaient une main-d’oeuvre peu qualifiée qui a été exploitée selon les besoins des trente glorieuses. Ces populations constituées jusque-là de forts taux d’hommes célibataires, sont devenues une immigration résidente par l’effet de la circulaire de 1974 relative à la restriction des flux migratoires provenant du Maghreb et l’application des politiques de regroupement social des années 1980.

Depuis la «francisation» des générations issues de cette immigration par les politiques d’intégration n’a pas empêché, pour autant, leur assimilation persistante aux étrangers (1). Le traitement particularisant, mais surtout dans le sens de discriminant, qui leur est depuis réservé, dans les domaines de l’insertion scolaire et professionnelle et les difficultés qu’ils éprouvent à bénéficier des mêmes avantages octroyés socialement aux «jeunes Français de souche», handicapant leur «intégration» dans le sens de leur acceptation dans la société française. Le difficultueux rapport à l’immigration semble reposer d’une part, sur l’échec des politiques d’intégration engagées depuis les années 1970 et d’autre part, sur l’évolution d’une certaine discrimination sur fonds de déprime sociale liée pour l’essentiel aux questions de récession économique et à l’inexistence d’un véritable projet consensuel de développement dans le monde politique.

En ce sens, l’intégration culturelle des différentes générations issues de l’immigration dans un système social global capable de digérer les différences, voire de les tamiser en fonction d’un critère commun: l’égalité des chances est exposée à des représentations fermées d’une identité française prédéfinie, considérée telle qu’issue de l’histoire et présentée comme immuable. Ces représentations sont portées par une certaine population fragilisée par un vaste mouvement de désindustrialisation amorcée au cours des années 1970. Des nombreuses études montrent que les taux de chômage sont en augmentation dans les régions qui sont connues par leurs monoactivités sidérurgiques et métallurgiques des années 1970-1980, où les entreprises sont en permanente diminution d’effectifs. La forte présence des populations immigrées et maghrébines -à l’origine une immigration de main-d’oeuvre- particularise en partie ces mêmes régions. Déjà confrontées aux difficultés de l’intégration culturelle et sociale, elles comptent parmi ses rangs un nombre important de chômeurs (2). Chômage, affaiblissement de l’autorité patriarcale, cantonnement dans des parcs HLM délabrés et éloignés des centres-villes, sont autant de facteurs qui contribuent à confiner les jeunes «beurs» dans les territoires périlleux et culpabilisant de la marginalité. Ainsi, si certaines banlieues ghettoïsées ont tendance à se replier sur elles-mêmes et à constituer des territoire restreints à des populations «de plus en plus exposées aux risques de la précarité économique par la tension qui y règne et les stigmates politiques et sociaux qu’elles portent, il faudrait, cependant, ne pas perdre de vue la multiplication des quartiers riches qui se dotent des techniques des plus récentes, dites de pointe, pour se protéger des intrusions «indésirées» des populations pauvres et, qui se ghettoïsent donc par d’autres modes de renfermement et d’exclusion. En d’autres termes, à qui doit s’adresser très exactement le discours de l’intégration? A une certaine population fragilisée par le poids de la relégation sociale au rang de population de deuxième catégorie, à peu près à l’image des musulmans de l’Algérie française, ou à l’ensemble des Français quelles que soient leurs origines, en raison de l’échec éminent du modèle républicain dont le fonctionnement ne semble plus correspondre au caractère pluriculturel du paysage social français contemporain?

Dans ce contexte, la banlieue sensible est représentée comme étant le réceptacle des angoisses d’une jeunesse difficile, particulièrement quand elle est d’origine étrangère. Celle-ci est appelée à adhérer à un certain modèle républicain archaïque, parce qu’il ne semble pas correspondre aux caractères complexes et modernes de la société française et parce qu’il est affaibli en raison de l’échec des politiques d’intégration. En ce sens, confrontées à l’éclatement des banlieues en 2005 et l’importance du phénomène à l’échelle nationale, les autorités françaises n’ont eu d’autres alternatives que de recourir à quelques méthodes de répression dont la plus importante est l’application du couvre-feu. Encore une fois, l’Etat semble saturé, incapable d’inventer de produire une référence commune à la nation dans les différences de toutes sortes des différentes communautés, mais surtout incapable de répondre au malaise social des jeunes de banlieue devant ce qui leur est socialement et économiquement inaccessible, selon Edgar Morin. Dans ce contexte, la société est tuméfiée par la peur excessive des regroupements des populations de la même origine, la même appartenance confessionnelle, la même classe...

Est-ce à dire aussi que les jeunes Français d’origine maghrébine et africaine sont appelés à demeurer, pour un certain temps, exposés à une réalité difficile: celle du repli, c’est-à-dire celle qui génère la victimisation et sous-tend le risque de dérapage social et, celle qui induit la «désintégration» face au mépris que leur témoigne la société française, un mépris résultant de la méfiance des Français de souche envers une jeunesse qui ne partage pas les mêmes repères, les mêmes valeurs, voire la même religion.

Il est clair que dans le cas de la France, il s’agit d’interroger la notion d’immigration de l’intérieur et de l’extérieur, mais surtout de bien la contextualiser dans un calendrier historique pouvant aider à éviter les simplifications, les raccourcis, les analyses de l’évidence. Cela permettrait, peu ou prou, de limiter sa tuméfaction dans le territoire d’une certaine République franco-française qui tourne le dos à son passé comme par la glorification officielle de la colonisation, ignorant par cette attitude les rapports des Français issus de l’immigration à leur pays d’origine.
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MessageSujet: Re: la france coupee en deux par la peur   la france coupee en deux par la peur EmptyMer 7 Fév 2007 - 12:52

Gauche/Droite et la question de l’immigration

Jusqu’aux années 1990, le débat sur la question de l’immigration a été partagé entre une droite qui condamne lato sensu, les étrangers clandestins et les Français d’origine étrangère en mal d’intégration, d’être responsables de l’insécurité urbaine et, une gauche mollement hostile à ce positionnement afin d’éviter ce que nous appelons une «surtraumatisation» de la société française suite à l’affaire du voile islamique déclenchée dès le début des années 1980 et la montée du terrorisme islamiste des années 1990. L’écart qui sépare la gauche de la droite sur les questions relatives à l’insécurité urbaine et la stigmatisation des populations étrangères a, a priori rétréci, notamment depuis la politique jospinienne de l’alerte contre l’augmentation de l’insécurité aux fortes affinités électives.

L’affrontement Gauche/Droite est mené sur fond de débat «moralisant et idéologique», il s’articule autour du lien supposé entre «délinquance et immigration» chez les populations africaines et «maghrébines françaises» en particulier (3). Il prend une tournure dangereuse en raison d’une certaine politique populiste qui s’en prend ouvertement aux «Etrangers de la République» en les accusant d’être les principaux responsables des soulèvements des banlieues, dites «sensibles». Le rejet de l’autre, présenté comme envahisseur, perturbateur et enfin émeutier, est la fêlure d’une République qui a beaucoup de mal à se tenir droite en étant incapable d’intégrer l’ensemble de ses citoyens, quelles que soient leurs provenances.


La difficulté d’intégration des jeunes Français-musulmans et le recours à l’Islam

En réaction au rejet de la société française, un certain nombre de jeunes Français-musulmans font appel à leur appartenance confessionnelle. Ils font usage d’une identité revendicative particulièrement religieuse qui traduit la volonté de l’affrontement, de l’opposition, de la différence, issue du désespoir et du malaise social qu’ils éprouvent. Le recours de ces jeunes à l’Islam n’est pas, cependant, socialement systémique, ni systématique.

Selon Olivier Roy, certaines banlieues où ces jeunes sont moralement concentrés, font l’objet de processus d’ethnicisation déstructurée et d’installation d’une culture du vide, de l’ennui principalement chez les jeunes qui éprouvent un manque énorme de repères sociaux. Il explique que l’éthnicisation est une culture de bricolage, fabriquée souvent en fonction des souvenirs des pays d’origine. Chez les populations musulmanes issues de l’immigration, elle est définie comme une culture de refus, endurcie par les tentatives des politiques d’intégration ratées de l’Etat français. Certains «jeunes des banlieues», en difficulté d’insertion, recourent à la religion: ils ne connaissent pas le contenu de l’Islam mais l’utilisent comme valeur de refuge où il leur semble un certain sentiment de dignité, de droit à l’existence et au respect.

Par ailleurs, ayant pris conscience de la frayeur que l’Islam génère chez les populations françaises de souche, certains jeunes Français-musulmans, en mal d’identité, se saisissent de cette religion pour se fabriquer une identité ethnique marquée par la volonté de l’enfermement sur soi. Celle-ci se recoupe avec une identité religieuse fondée sur des modes de reconnaissance dévoyés qui perturbent l’équilibre social de la cité ou du quartier, comme de s’organiser en bandes pour, terroriser ce qu’ils appellent «les sales Français». En ce sens, Michel Kokereff note que «les beurs ne connaissent rien à l’Islam mais sont sensibles au pouvoir de provocation du mot. Ils réintègrent l’Islam comme un fantasme signifiant dans le dialogue-provocation qu’ils entretiennent avec les «Français» parce qu’ils savent que cela fait peur et marque aussi une différence irréductible» (4). Et à partir d’un constat social et d’une faible argumentation chiffrée, il tente d’expliquer les raisons qui engendrent la sur-délinquance dans la population maghrébine. Il note à propos de ce qu’il appelle «la dérive mafieuse des cités» que les «jeunes (Maghrébins) seraient massivement toxicomanes, et pour consommer comme pour s’enrichir, ils deviendraient fatalement de jeunes trafiquants de drogue qui ne tarderaient pas à s’organiser en bandes délinquantes et armées, organisant toute une économie souterraine dans leurs cités et terrorisant les territoires environnants». (5)

Ce qui nous semble incertain est la dissociation de la question sociale dans l’ampleur de la crise identitaire de la jeunesse musulmane de France de la médiocrité de l’environnement dans lequel elle vit. Les éléments qui freinent l’intégration des jeunes beurs sont alarmants. Si nous prenons le cas de Saint Denis où siègent l’UOIF (Union des Organisations Islamiques de France) et où le plus grand nombre de musulmans réside, nous retiendrons que c’est dans ce département que le taux de chômage est le plus élevé. «De manière générale, le contexte démographique, social, économique et politique de ce département est extrêmement sensible». Les actifs résidant dans ce département ne représentent que 50% de l’ensemble de la population. Le taux de chômage y est le plus élevé de la région Ile-de-France (17,2 % en 1999). Dans la commune de Stains, par exemple, le chômage des hommes de 15 à 24 ans atteignait 44,9% en 1999, -33,8% de la population non scolarisée de plus de 15 ans n’ayant aucun diplôme. Parmi les actifs, on dénombrait 38,1% d’ouvriers et 36,6% d’employés en 1990, le pourcentage des ouvriers étant de 31,7 et celui des employés de 33,9 dans l’ensemble du département» (6). Remarquons que sur les chiffres énoncés ci-dessus, la population immigrée et musulmane dans sa majorité, particulièrement maghrébine n’est pas désignée spécifiquement; elle reste inclue dans la population étrangère recensée. C’est ce tabou «mythifié» que certains chercheurs tentent de mettre en évidence, voire même de vulgariser. En ce sens, Michèle Tribalat observe que «la principale difficulté de l’analyse vient de la rareté des données. Il y a dans notre pays un étrange tabou sur les origines, qui est levé progressivement». (7)

Par ailleurs, à travers de nombreuses études récentes, il apparaît que la localisation géographique de ces populations en difficulté sous-tend la circonscription d’un territoire difficile à aborder, esseulé, investi par une population «haut risque», une jeunesse «en dérive» qui refuse les processus de socialisation. Grâce à notre observation du terrain, nous avons remarqué qu’à l’opposé des clichés des populations externes aux banlieues réputées comme étant difficiles, les jeunes qui résident dans ces quartiers pauvres ne sont pas plus dangereux, agressifs que les autres jeunes (Cool. Dans nos entretiens, ils se défendent de cette étiquette de population juvénile à risque, cette image semble colportée par les «démagogues (...) qui caricaturent l’insécurité en France». Ce cliché de jeunes en situation de marginalisation résidant dans des quartiers sensibles, dangereux pour les concitoyens, est une «image facile et totalement construite par ceux qui n’ont pas le courage de s’attaquer véritablement au crime organisé et aux violences les plus répandues dans notre pays» (9). Ou encore comme le note Laurent Mucchielli, à propos de la délinquance des «jeunes des banlieues»: «un certain nombre de pseudo- experts (en réalité des marchands de sécurité, des représentants de syndicats de police, des journalistes très politisés), bien implantés dans les médias, ont réussi à faire passer pour des vérités «scientifiques» un certain nombre d’affirmations et de catégories d’analyses comme: les statistiques indiqueraient une «explosion de la délinquance des mineurs», les délinquants seraient «de plus en plus jeunes et de plus en plus violents», ils n’auraient «aucun repère» et seraient «désocialisés», l’école serait «envahie», voire «submergée» par la «violence» (10).

Enfin, toujours dans le cadre de nos entretiens, nous avons repéré de nombreuses fois l’utilisation, à la fois par les jeunes beurs et les Français «moins chanceux qui s’assimilent, à notre grand étonnement, aux Arabes», l’expression «sales Français». Celle-ci nous semble revenir que pour exprimer le dépit qu’ils éprouvent en réaction au «regard méchant», réprobateur des «autres (Français) qui les afflige et le rejet qui les marginalise. Ces jeunes ne sont pas moins mobiles que les autres jeunes de milieux plus ou moins favorisés, ils fréquentent les centres-villes, les boîtes et les bibliothèques, mais ils semblent, sans être renfermés, attachés à leur société d’entre jeunes de banlieues qu’ils opposent à la grande société de dehors laquelle «ne nous fait pas peur! Ils ne nous aiment pas, les Français».
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MessageSujet: Re: la france coupee en deux par la peur   la france coupee en deux par la peur EmptyMer 7 Fév 2007 - 12:54

Vers une demande d’Islam croissante


La demande d’Islam en France est un fait établi depuis l’arrivée des premières vagues d’immigration des années 1950. Elle ne caractérise pas l’ensemble des immigrés et semble stabilisée à un niveau faible, voire stationnaire jusqu’à la fin de la première moitié des années 1970. Le décollage de cette demande semble lié à la circulaire de 1974, relative à la restriction de l’immigration maghrébine. Jocelyne Cesari pense que l’établissement de cette immigration en France faisait partie, jusque-là, de l’«impensé» des pouvoirs publics.

La population maghrébine a résidé dans des conditions lamentables. «En 1966, 43% des Algériens de France vivent dans des bidonvilles! Villeurbanne ne regroupe que 21 familles, mais il faut songer qu’à la même époque, celui de Nanterre, l’un des 89 bidonvilles autour de Paris, abrite près de 10.000 Algériens. L’absence de politique de logement, l’insuffisance des foyers d’accueil et la cherté des hôtels meublés rejettent les familles maghrébines à la périphérie des villes et les condamnent au ghetto, la marginalisation du lieu, la précarité de son habitat. Mais elles dépeignent aussi un bidonville qui reproduit l’ordre spatial des «casbahs» et vit encore au rythme convivial des traditions religieuses et des solidarités villageoises, évoqué parfois avec nostalgie.

A Suivre

Notes :
1- Gresh (Alain), L’Islam, la République et le Monde, Fayard, 2004
2- Tribalat (Michèle), Intégration des populations étrangères, Résumé de l’exposé du mercredi 3 mars 2004, Groupe X - Démographie-Economie-Population http://x-dep.polytechnique.org/tribalat04.htlm

3- Mucchielli (Laurent), Délinquance et immigration: le sociologue face au sens commun, Hommes et migrations, 2003, n° 1241.
4- A lire Kokereff (Michel), Tags et Zoulous. Une nouvelle violence urbaine, in La France des banlieues, Esprit, février 1991
5- Délinquance et immigration: le sociologue face au sens commun, op.cit. p.20-31
6- Vieillard-Baron (Hervé), De l’objet invisible à la présence ostensible?, L’Islam dans les banlieues, in Urbanité et liens religieux. Les annales de la recherche urbaine 96, octobre 2004, p.98
7- Intégration des populations étrangères, op.cit.
8- Mucchielli (Laurant), Le scandale des «tournantes», Dérivés médiatiques, contre-enquête sociologique, La Découverte , Paris, 2005.
9- Brochard (Sylvain) (doctorat à l’université de Rennes 1), Insécurité: le mal imaginaire?, http://plurie.free.fr/actu0901.html
10 Mucchielli (Laurant), l’évolution de la délinquance juvénile entre fantasmes et réalités: essai de bilan critique, Vie sociale, N° 3, 2002.
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